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Notes
Je tiens à remercier Daniel Baloup, Olivier Caporossi et Muriel Dejugnat pour leurs relectures et leurs commentaires.
Voir Netton, 1991 ; Calasso, 1999 ; Marín, 1994 ; ainsi que Fauvelle-Aymard et Hirsch, 2003.
Bresc et Nef, 1999, pp. 47-53.
Pour la biographie d’Ibn Ǧubayr et, notamment, les charges obtenues dans l’administration almohade, voir Pellat, 1971, pp. 777-778.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 78 ; trad. p. 111.
Voir Cahen, 1983, p. 81.
Buresi, 2001 et Berend, 2003.
La racine ḥ.d.d. renvoie à l’idée d’une ligne de démarcation entre deux éléments distincts. Voir Miquel, 1992.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 255 ; trad. p. 279.
Comme dans la géographie abbasside (voir Miquel, 1992).
Par exemple, l’Euphrate qui forme la frontière entre la Syrie (Šām) et la haute-Mésopotamie (Diyār Rabī‘a et Diyār Bakr). Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 248 ; trad. p. 272.
Ibid., texte arabe p. 210 ; trad. p. 237.
La racine ṯ.ġ.r. tourne autour de l’idée d’interstice.
Blachère et al., 1967 et Dozy, 1927, vol. 1, p. 159.
Manzano Moreno, 1991,pp. 60-69 et Sénac, 2000, p. 110.
Au pluriel, le terme acquiert un sens spécialisé : les ṯuġūr sont, par antonomase, les places fortes en face du territoire byzantin.
Miquel, 1967-1980, t. ii : Géographie arabe et représentation du monde : la terre et l’étranger (2 vol.), vol. 2, chap. XI ; Manzano Moreno, 1991, p. 34 et Buresi, 2001, pp. 57-58.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 53 ; trad. p. 87.
« Ṯaġr du pays [bilād] des musulmans » (Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 300 ; trad., p. 323).
Manzano Moreno, 1991, p. 36.
« Roi / souverain des défilés [malik al-durūb] [de Cilicie], d’Arménie [al-Armina] et des pays contigus de ceux des Rūm [wa mā yaliya bilād al-rūm] » (Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe, pp. 182-183 ; trad., p. 211) ; et « souverain des défilés, de Konya et des pays non arabes voisins de Constantinople [ṣāḥib al-durūb wa Qūnyat wa bilād al-‘aǧam al-muǧāwirat li-l-Qusṭanṭīnīyat] » (Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 338 ; trad., p. 359).
Manzano Moreno, 1991, pp. 34-35.
Ellenblum, 2002, p. 116 note 23.
Berend, 2003, p. 1012.
Derbend, place frontière de l’Islam sur le littoral de la mer Caspienne, est également appelée Bāb al-Abwāb (« [la] Porte des Portes ») ou al-Bāb, « la Porte ». Elle est associée au mur légendaire de Gog et Magog (Yaǧūǧ wa-Maǧūǧ). Voir Dunlop, 1960, pp. 858-859.
Dozy, 1927, vol. 1, p. 159.
H. Corbin signalait qu’en contexte islamique, « l’idée de voyage présuppose, ontologiquement, une orientation », Corbin, 1990, p. 156.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 255 ; trad., p. 279.
Ibid., texte arabe pp. 298-303 ; trad. pp. 321-326. Voir Ellenblum, 2002, pp. 114-116.
Miquel, 1992, p. 131 et Brauer, 1995, pp. 27-29.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe pp. 305-306 ; trad. p. 328. Sur la cohabitation entre chrétiens et musulmans dans la riḥla d’Ibn Ǧubayr, voir Peyronnet, 1995.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 231 ; trad., p. 256.
Ibid., texte arabe p. 300 ; trad., p. 323.
Manzano Moreno, 1991, pp. 37-44.
Ibn Ǧubayr fait cependant référence au Kitāb al-masālik wa l-mamālik du géographe andalou al-Bakrī (m. 1094), qui s’inscrit délibérément dans cette tradition géographique (Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 58 ; trad. p. 92).
Miquel, 1983.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 43 ; trad. p. 79.
Ibid., texte arabe p. 53 ; trad. p. 87.
Ibid., texte arabe p. 300 ; trad., p. 323.
La racine ḥ.w.z. renvoie à l’idée d’un espace compris entre certaines limites, entouré d’une digue, d’un rempart. Sur l’absence de frontière dans le concept de mamlaka voir Miquel, 1992.
Calasso, 1999, p. 74, note 17.
L’Occident est le lieu de l’unité et de la vraie foi, l’Orient celui de la désunion, des sectes et de l’hérésie (Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 78 ; trad. p. 111).
Touati, 2000, pp. 237-258.
Picard et Borrut, 2003.
Par exemple à Ra’s al-‘Ayn, en Irak (voir Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 243 ; trad. p. 267).
Ibid., texte arabe p. 329 ; trad. pp. 350-351.
Ces « châteaux » sont aménagés en cellules dominées par un oratoire (masǧid) et sont entourés de nombreux tombeaux, qui font l’objet d’un pèlerinage.
Touati, 2000, pp. 256-257.
Selon le modèle anthropologique tel qu’il a pu être établi par les spécialistes de la Grèce ancienne, familiers de ces questions. Voir, en particulier, Hartog, 1996.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 319 ; trad. p. 340.
Ibid., texte arabe p. 308 ; trad. p. 331.
Ibid., texte arabe pp. 317-319 ; trad. pp. 338-340. Les aspects maritimes de la riḥla sont analysés en détail dans Gateau, 1949.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 320 ; trad. p. 341. De manière significative, Ibn Ǧubayr précise qu’en Sicile, c’est le cheminement à pied qui lui permit de voir l’intention véritable des chrétiens. Cette opposition symbolique est présente également chez Ibn ‘Arabī, Al-Isfār, texte arabe p. 4 ; trad. p. 4.
« La mer a un goût saumâtre et est difficile. Je souhaite ne pas avoir besoin d’y embarquer. / N’est-elle pas eau et nous argile ! Comment pourrions-nous y résister ! » (Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 315 ; trad. p. 337). Dans ces deux vers, Ibn Ǧubayr passe du « je » (« que je ne sois pas amené » (lā ǧu‘iltu) » au « nous » (naḥnu). Sur l’articulation entre trajectoire individuelle et trajectoire collective dans l’ensemble de la riḥla, voir Dejugnat, à paraître.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 310 ; trad. p. 333. Sur la « société pèlerine », voir Dupront, 1987, pp. 406-412.
Ibid., texte arabe p. 344 ; trad. p. 365.
Ibid., texte arabe p. 314 ; trad. p. 336. Sur le caractère ambigu et marginal des îles dans la géographie abbasside, voir Miquel, 1967-1980, t. iii : Le milieu naturel, pp. 269-276.
Ibn Ǧubayr cite le verset suivant : « Ce n’est que Tentation [fitna] de Toi par laquelle Tu diriges qui Tu veux et égares qui Tu veux » (Coran, vol. 1, sourate VII, verset 155, p. 203).
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe pp. 302, 306 et 343 ; trad. pp. 325, 328 et 363.
Ibid., texte arabe pp. 324-325 ; trad. pp. 345-346. Voir Nef, 2008.
Ibid., texte arabe pp. 340-343 ; trad. pp. 360-364.
Littéralement, il lui rendit manifeste leur situation qui était cachée, « aẓhara lanā min bāṭin ḥālahu » (ibid., texte arabe p. 321 ; trad. p. 362).
Ibid., texte arabe p. 329 ; trad. p. 350. Voir Nef, 2008, p. 244.
Ibid., texte arabe p. 329 ; trad. p. 350
On retrouve dans cette description les éléments coraniques qui caractérisent l’espace infernal : le feu (nār), appellation principale de l’enfer dans le Coran, à propos de l’Etna (ǧabal al-nār) [ibid., texte arabe pp. 320 et 327 ; trad. pp. 341 et 348] ; l’eau bouillante (ḥamīm) [ibid., texte arabe p. 334 ; trad. p. 355] ; et, peut-être, le gardien de l’enfer (mālik) à travers la personne du roi (malik) de Sicile.
Ibid., texte arabe pp. 344-345 ; trad. pp. 364-365. À chaque pèlerinage annuel, une foule de pèlerins vient dans la plaine normalement déserte de ‘Arafa, lieu situé à l’extérieur du Ḥaram (territoire sacré) de La Mecque pour y effectuer le wuqūf, la « station debout », pendant l’après-midi jusqu’au coucher du soleil.
Dejugnat, à paraître.
Miquel, 1992.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 308 ; trad. p. 329. Sur le passage d’une terre du Dār al-Islām au Dār al-Ḥarb, et, réciproquement, sur le plan juridique, voir Manzano Moreno, 1991, p. 40.
Lagardère, 2005, p. 630.
Prémare, 2002, p. 104.
Sur ces Maghrébins de Syrie mentionnés par Ibn Ǧubayr, voir Cahen, 1973 et Pouzet, 1975.
Ce sont les juristes de Tyr qui dissuadèrent les musulmans de résister aux chrétiens. Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 307 ; trad. p. 329.
Ibid., texte arabe p. 78 ; p. 111. Le hadith est le suivant : « Le peuple du Maghreb ne cessera de manifester la vérité [al-ḥaqq] jusqu’à la venue de l’Heure. » Avant son utilisation par Ibn Tūmart, ce hadith ne précisait pas que ce peuple viendrait du Maghreb. Voir Fierro, 2000, p. 247.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 255 ; trad. p. 279.
Ibid., texte arabe p. 337 ; trad. p. 357. Grâce à leur marine, fragment de l’ancienne flotte almoravide, ils s’établirent dans les îles Baléares, base à partir de laquelle ils étendent leurs pouvoirs sur l’Ifrīqiya et le Maghreb central. Voir Lagardère, 2005, p. 625.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 308 ; trad. p. 331.
Voir Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 340 ; trad. p. 360.
Voir ibid., texte arabe p. 310 ; trad. p. 332.
À cette fin, il manifeste une volonté de classer les lieux de pèlerinage en différenciant ceux qui sont fréquentables par les musulmans et ceux dont il faut se méfier. Voir ibid., texte arabe pp. 309 et 332-333 ; trad. pp. 332 et 354. Sur le développement de cette géographie spirituelle, voir Miquel, 1983.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 307 ; trad. p. 329. Marín, 1995.
Ibid., texte arabe pp. 337-340 ; trad. pp. 358-360.
Ibid., texte arabe p. 78 ; trad. p. 111.
Ibn Ǧubayr reprend des éléments de l’image coranique du paradis comme un lieu élevé et peuplé de houris (ibid., texte arabe p. 335 ; trad. p. 356). À titre comparatif, voir la dimension eschatologique de la frontera dans la péninsule Ibérique, dans Buresi, 2001, p. 67.
Sur les procédés narratifs utilisés pour le dévoilement du centre du monde dans l’ensemble de la riḥla, voir Dejugnat, à paraître.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe pp. 331-334 ; trad. pp. 352-355. Palerme est décrite comme le miroir inversé de Damas, sur le modèle du couple Constantinople / Bagdad dans la géographie abbasside. Voir Miquel, 1967-1980, t. ii : Géographie arabe et représentation du monde : la terre et l’étranger (2 vol.), vol. 2, chap. VIII. Sur les autres pôles du monde dans la riḥla, voir Dejugnat, à paraître.
Toutes les descriptions de ces villes sont systématiquement précédées par les vœux pour le retour de la ville à l’Islam, règle générale pour désigner les frontières à partir de la seconde moitié du xiie siècle (Sivan, 1968, pp. 46-48).
Procédé identique à celui de Damas dans la grande mosquée des Omeyyades, il utilise l’image de l’échelle du Prophète pour faire de cette ville un centre du monde.
Lambton, 1981, pp. 18-19 et 91.
Sur le lien entre pèlerinage et guerre sainte, voir Dupront, 1987. Dans le contexte islamique, voir Manzano Moreno, 1991, p. 37 et Bonner, 2004, pp. 157-160.
En particulier, Sayf al-Dawla (923-967) qui employa les meilleurs panégyristes, dont le plus célèbre fut al-Mutanabbī (915-965), pour raconter ses exploits.
Buresi, 2001, p. 57.
Martinez-Gros, 1992.
Sivan, 1968, pp. 95-120 et Hillenbrand, 1999, pp. 298-303.
IbnǦubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 310 ; trad. p. 332. Ibn Ǧubayr utilise le verbe ṭahhara qui signifie « purifier ».
Cette dimension temporelle est essentielle puisque la Sardaigne et la Crête, conquêtes éphémères de l’Islam, sont désignées dans la riḥla comme terres chrétiennes sans appel à un retour à l’Islam, à la différence de la Syrie franque et de la Sicile.
Souillure renforcée par la mention de ces impuretés absolues que sont pour l’Islam le porc ou les excréments (Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe pp. 303 et 323 ; trad. pp. 326 et 344).
Picard, 2006.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe pp. 52-53 ; trad. p. 87.
Manzano Moreno, 1991, p. 68.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 88 ; trad. p. 110. Voir Peyronnet, 1995, p. 64.
Ibid., texte arabe p. 78 ; trad. p. 111.
Ibid., texte arabe pp. 307-308 ; trad. p. 330.
En réalité Kilidj Arslān II (m. 1192). Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 231 ; trad. p. 256.
Ibid., texte arabe p. 231 ; trad. p. 256.
Ibid., texte arabe pp. 182-183 ; trad. p. 211. Cette mise en avant de Mas‘ūd semble aller dans le sens du rapprochement entre Almohades et Seldjukides de Rūm évoqué dans Cahen, 1962, pp. 82-83.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe pp. 207-208 ; trad. p. 233.
Ibid., texte arabe p. 78 ; p. 111.
Picard, 1997, pp. 170-177 et 2005.
Picard, 2005, p. 569.
Ibn‘Iḏārī al-Marrākušī, Al-Bayān al-muġrib, p. 171. Voir Picard, 2005, p. 581.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe pp. 59-60 ; trad. p. 94.
Ibn Ǧubayr s’inspire ici manifestement de l’idéologie des Omeyyades de Cordoue. Cet épisode en rappelle, en effet, un autre largement exploité par la propagande de ‘Abd al-Raḥmān III pour légitimer son titre califal : en 317/929, les Qarmates assaillirent La Mecque et s’emparèrent de la Pierre Noire du sanctuaire principal de l’Islam. Dans les lettres qu’il adressa à ses alliés maghrébins, ‘Abd al-Raḥmān III affirmait qu’il combattrait en Orient les Abbassides qui n’avaient pas su défendre le territoire de l’Islam. Voir Fierro, 1989.
Berend, 2003, pp. 1011-1012.
Gaudefroy-Demombynes, 1925.
Picard, 2005, p. 580.
Buresi, 2001, p. 71.
Prémare, 2002, pp. 104-105.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe pp. 334-336 ; trad. pp. 355-357.
Ibid., texte arabe p. 337 ; trad. p. 358. Jusqu’à présent, les souverains siciliens avaient dirigé leurs ambitions vers Constantinople et le Maghreb. Mais ils furent chassés de l’Ifrīqiya par les Almohades et leur politique byzantine se solda par un échec. En compensation de ces revers, le pouvoir normand réorienta sa politique en direction du Proche-Orient, en s’investissant dans les Croisades. Voir Jansen, Nef et Picard, 2000, pp. 128-130.
Il s’agit des îles Égades : Favignana (al-Rāhib), Levanzo (Yābisa) et Marettimo (Malīṭima).
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 340 ; trad. p. 361.
Ibid., texte arabe pp. 342-343 ; trad. pp. 363-364.
Ibid., texte arabe p. 327 ; trad. p. 348. Sur ces crypto-musulmans, voir Johns, 2002, pp. 212-215.
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe pp. 340-343 ; trad. pp. 360-364.
Descendant de la famille du Prophète, de la branche idrîsside (en particulier de la dynastie qui régna à Fès) et du rameau ibérique des Idrîssides, les Ḥammūdides. C’est à cette famille, en partie convertie au christianisme et en partie intégrée au gouvernement de Roger II, qu’appartenait le célèbre géographe al-Idrīsī.
Ces rumeurs ne sont pas fondées d’après Ibn Ǧubayr. En effet, on sait par al-Harawī que c’est avec Saladin qu’il a correspondu et comploté contre le roi de Sicile (Al-Harawī, Kitāb al-’išārāt, p. 126 [trad.]).
Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe p. 336 ; trad. p. 357.
Les tambours étaient chez les Almohades un signe de l’autorité califale en même temps qu’un symbole militaire. Un grand tambour, appelé de manière significative « tambour de l’annonce du départ » (ṭabl al-raḥīl) était réservé aux grandes expéditions militaires des califes. Voir Ghouirgate, 2007, pp. 298-299.
Buresi, 2001 et Berend, 2003.
Signe de la vocation califienne d’une ville dans la riḥla. Voir, à propos d’Alep, Ibn Ǧubayr, Taḏkirat, texte arabe pp. 250-255 ; trad. pp. 275-279. Sur le cas de Qaṣr al-Ṣaġīr, voir Cressier, 2005.
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